XXV Int. Oec. bijeenkomst van Orthodoxe Spiritualiteit - Monasterio de Bose - 6-9 sept. '17
"DE GAVE VAN DE GASTVRIJHEID"
Monasterio de Bose - Italië
6-9 september 2017
Inschrijven t.e.m. 31 augustus 2017
convegni @monasterodibose.it
www.monasterodibose.it
http://www.monasterodibose.it/ospitalita/convegni/convegni-spiritualita-ortodossa/2017-dono-ospitalita
XXIVe Colloque œcuménique international de spiritualité orthodoxe
LE DON DE L'HOSPITALITÉ
Bose, 6-9 septembre 2017
en collaboration avec les Églises orthodoxes
Programme
La vingt-cinquième édition du Colloque œcuménique international de spiritualité orthodoxe, organisé en collaboration avec les Églises orthodoxes (Bose, du 6 au 9 septembre 2017), désire approfondir une dimension essentielle de la vie chrétienne : la xenitéia, la conscience d’être étrangers et résidents de passage sur la terre, qui ouvre à l’accueil de l’autre comme don de Dieu, à la philoxenía.
Renseignements
Une traduction simultanée sera assurée en italien, grec, russe, anglais et français. Pour l’inscription au Colloque, il est nécessaire de contacter le Secrétariat et d’ envoyer la pdffiche d’inscription avant le31 août 2017.
Le don de l’hospitalité - Projet et comité scientifique
Bose, 6-9 septembre 2017
en collaboration avec les Églises orthodoxes
La vingt-cinquième édition du Colloque œcuménique International de spiritualité orthodoxe, organisé en collaboration avec les Églises orthodoxes (Bose, du 6 au 9 septembre 2017), désire approfondir une dimension essentielle de la vie chrétienne : la xenitéia, la conscience d’être étrangers et résidents de passage sur la terre (voir He 11,13), qui ouvre à l’accueil de l’autre comme don de Dieu, à la philoxenía (voir He 13,2).
La vingt-cinquième édition du Colloque œcuménique International de spiritualité orthodoxe, organisé en collaboration avec les Églises orthodoxes (Bose, du 6 au 9 septembre 2017), désire approfondir une dimension essentielle de la vie chrétienne : la xenitéia, la conscience d’être étrangers et résidents de passage sur la terre (voir He 11,13), qui ouvre à l’accueil de l’autre comme don de Dieu, à la philoxenía (voir He 13,2).
Les chrétiens sont appelés à être étrangers capables d’hospitalité. L’Église de Dieu, les Églises locales et les chrétiens vivent le dèjà de l’anticipation du Royaume et le non encore de leur condition de migrants en route vers la Jérusalem céleste. Le colloque s’efforcera d’illustrer certains aspects et moments de cette tension constitutive et féconde de la condition ecclésiale en chemin, en visitant surtout la riche tradition de l’Orient chrétien et l’enseignement des Pères, l’exemple du monachisme, mais en se mettant également à l’écoute de l’expérience des Églises orthodoxes d’aujourd’hui.
Dans l’Ancien Testament, Abraham et Sarah, étrangers dans la terre promise, offrent l’hospitalité à trois inconnus de passage, en qui ils reconnaissent la présence de Dieu. De la bénédiction de l’hôte accueilli découle la joie d’un fils, qui ouvre le temps à la joie messianique. Être étrangers et être hôtes sont deux moments de la même expérience spirituelle.
Dans le Nouveau Testament, le Messie Jésus, le Fils de l’homme, est également l’étranger qui n’a pas de pierre où poser sa tête. Par sa résurrection et par le don de l’Esprit Saint, il ouvre la maison du Père à tous ceux qui croient en lui (voir Jn 6,37-40). Ainsi, comme le souligne l’Apôtre, nous ne sommes « plus étrangers ni hôtes », mais nous sommes « concitoyens des saints et gens de la maison de Dieu, édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, Jésus-Christ lui-même étant la pierre angulaire » (Ep 2,18-20).
Les Pères du désert, comme étrangers, fuient le monde, mais plus d’une fois, ils pratiquent une hospitalité délicate même envers l’ennemi ou le persécuteur. La xenitéia –la condition d’extranéité du monde que le moine vit dans ses profondeurs – réémerge comme philoxenía, accueil de l’autre, rencontre accueillant de traditions différentes. L’histoire montre des occasions extraordinaires d’hospitalité et d’accueil réciproque des différentes traditions liturgiques et culturelles, du monachisme du Sinaï et de Palestine à saint Benoît en Occident, du Mont Athos au renouveau monastique en Roumanie et dans les Balcans, en Ukraine et en Russie, entre le XVIIIe et le XIXe siècles, grâce au mouvement philocalique qui s’est développé autour de saint Paisij Veličkovskij.
La figure du strannik, le pèlerin qui traverse les immensités de l’Empire russe d’un lieu saint à un autre, est tout à la fois mémoire de la condition d’étranger et promesse de demeurer dans la communion.
Il y a aussi une dimension de l’hospitalité comme accueil et confrontation avec l’autre tradition théologique, spirituelle, liturgique, comme l’a montré la féconde expérience de la diaspora des théologiens orthodoxes russes en Occident après la révolution de 1917. La communion retrouvée est précédée d’une sortie de soi, qui sait s’étonner et interroger le lieu où l’on demeure. Adam, où es-tu ? (Gn 3,9) ; Où est Abel, ton frère ? Gn 4,9). De quelle manière les étrangers qui traversent nos frontières interpellent-ils notre être chrétien, notre d’accueil (voir Mt 25,35), notre ecclésiologie ? Le mouvement de l’estrangement à la familiarité, de la distance à la proximité, trace les contours d’une hospitalité comme don, qui élargit les limites de notre humanité.
Le programme, qui sera publié prochainement, a été élaboré par le Comité scientifique présidé par Enzo Bianchi (Bose) et composé par Lino Breda (Bose), Sabino Chialà (Bose), Lisa Cremaschi (Bose), Luigi d’Ayala Valva (Bose), Hervé Legrand(Paris), Adalberto Mainardi (Bose), Raffaele Ogliari (Bose), Antonio Rigo (Venise), Michel Van Parys (Chevetogne).
Le colloque est ouvert à tous.